Pondicherry est une ville appartenant à l’ancienne colonie française des Indes. Elle se trouve au sud de l’Inde, à quelques kilomètres d’Auroville, dans l’état du Tamil Nadu. L’ambiance de cette ville est très particulière puisqu’elle est constituée de deux parties : une ville indienne ordinaire et un quartier historique français.
La ville « blanche » constitue la partie « française » et s’étend du bord de la mer jusqu’au canal. Elle a des airs de ressemblance avec une ville française, avec ces rues larges, bordées d’arbres et de bougainvilliers, ombrageant des bâtissent coloniales de plus de 200 ans. Certaines de ces maisons s’effondrent, d’autres sont maintenues par des échafaudages ou alors rénovées pour accueillir des boutiques, des hôtels ou des restaurants. Et comme pour ne pas oublier les traces du passé ou une certaine nostalgie, les quelques institutions françaises se tiennent toujours là, comme l’alliance française, l’école primaire puis le lycée français, tous fréquenté par des français expatriés ou des indiens qui désirent apprendre le français. Le plus surprenant sont les groupes d’Indiens jouant à la pétanque ou parlant français, parfois couramment.
Une grande partie des bâtisses aux façades grises-bleues sont des dépendances de l’Ashram de Sri Aurobindo. Les ashramites vêtus d’habits blancs, que l’on croise dans les rues, se mélangent aux touristes Indiens, venus en masse, ce qui donne une ambiance particulière, un mélange de calme et d’euphorie !
En dessus du canal, c’est une ville ordinaire indienne que l’on nomme la ville « noire », pour faire opposition à la ville « blanche ». De ce côté de la ville, on retrouve également des bâtisses anciennes, du style colonial, immergées dans un centre ville typiquement Indien, avec des milliers de petits shops, collés les uns aux autres, de petits bâtiments en construction et d’autres en ruines, un grouillement de choses, de personnes, d’animaux ; une vie en mouvements constants et dans laquelle on se fait happé, parfois malgré nous.
Mais plutôt que des mots, voici quelques photographies de cette ville dans laquelle je découvrais à chaque pas un moment de partage imagé.